Pour cela, il faut au contraire trouver des solutions pour créer une symbiose harmonieuse entre l’Homme et la nature et pour habiter sans abîmer.
C’est possible si l'on fait ce choix dès l'origine du projet grâce à des solutions simples qui existent déjà, mais ne sont malheureusement pas exploitées.
Cet environnement conçu par des architectes, des artistes et les hippies ou les populations pauvres d'Asie (respectivement aux Pays-Bas, à Los Angeles, sur le Mékong…), avec la nature comme matière première, reste encore aujourd'hui à réinventer.
Le problème des zones inondables (zones rouges) qui deviennent de plus en plus nombreuses et des terrains constructibles (zones bleues) qui se font de plus en plus rares a des solutions simples. Il suffirait d’en débloquer davantage et d’éviter que d’autres passent du bleu au rouge.
En France, d'ici 2050, on prévoit de déclasser pour raison de risques à venir environ 500.000 hectares de terrain.
Dans ce contexte, il serait très intéressant de créer des zones lagunaires en bordure de certains cours d'eau, anciennes gravières réservées à l’architecture flottantes.
La notion de terrain non constructible en zone inondable n'a plus de signification dans ce cas. Ainsi on pourrait débloquer des zones pour les destiner aux constructions intégrées à la nature.
L'explosion des zones rouges sans contrepartie a quelque chose d'inquiétant car elle contribue à réduire le territoire de l’Homme et à faire augmenter les prix des terrains constructibles.